Maxim Vengerov

Maxim Vengerov fait partie des artistes les plus convoités en musique classique. Lauréat d’un Grammy Award, il a débuté sa carrière à l’âge de cinq ans en tant que violoniste soliste. A dix ans, il remporte le Concours international de violon Wieniawski et à quinze, celui de Carl Flesch. Il enregistre pour de nombreux labels, notamment Melodia, Teldec et EMI.
En 2007, il suit les traces de son mentor, Mstislav Rostropovich, et se tourne vers la direction d’orchestre. En 2010, il est nommé premier chef de l’orchestre du Festival de Gstaad. Il s’inscrit alors à un programme supplémentaire de deux ans dédié à la direction d’opéra.
Récemment, Maxim Vengerov s’est produit comme soliste et chef d’orchestre sur les scènes des Orchestres philharmoniques de New York et de Munich. Il a également assuré l’ouverture de la saison 2016-2017 de l’Orchestre symphonique de Sydney et a entamé une série de récitals en Australie, au Canada, en Asie, en Europe et en Amérique du Sud. Ses nombreuses collaborations l’ont notamment conduit à se produire aux côtés de Lang Lang, Long Yu, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise et l’Orchestre symphonique de Melbourne. Il accompagne également à l’Orchestre symphonique de Toronto pour une tournée européenne.
Maxim Vengerov est professeur et Ambassadeur de l’International Menuhin Music Academy en Suisse, ainsi que Polonsky Visiting Professor of Violin au Royal College of Music de Londres. Il a fait ses débuts en tant que membre de jury lors du Concours Menuhin de Londres en 2004. Il a depuis participé au jury du Concours Menuhin de Cardiff en 2008 et a presidé par deux fois le Concours international de violon Henryk Wieniawski. Son travail a été consacré par de nombreux prix et il est le premier musicien classique à avoir été nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF. Maxim Vengerov joue sur un Stradivarius Kreutzer de 1727.
“Menuhin militait pour que la musique créé des ponts et croyait fermement qu’un concours devait être essentiellement centré sur l’apprentissage et la participation. Le Concours Menuhin poursuit cet héritage.”