Henning Kraggerud

« Le jeu de Kraggerud est une pure merveille. » – The Arts Desk

Le violoniste norvégien Henning Kraggerud est directeur artistique de l’Orchestre de Chambre Philharmonique de l’Arctique. Henning Kraggerud est un artiste spontané et instinctif. Son jeu, d’une qualité indéniable, est d’ailleurs salué par le public comme par la critique.

Cette saison, Henning Kraggerud est de nouveau invité par les Orchestres symphoniques de Toronto, Vancouver, Baltimore et par le Los Angeles Chamber Orchestra. Il fait également ses débuts aux côtés de la Philharmonie de Bruxelles et du Tonkünstler Orchestra de Vienne et joue avec l’Orchestre de Macao.

Henning Kraggerud compose aussi sa propre musique et interprète ses œuvres, arrangements et cadenzas en concert. Dès 2014, la première d’Equinox: 24 Postludes in All Keys for Violin and String Orchestra, le consacre comme compositeur. Il s’agit de la mise en musique d’une œuvre de Jostein Gaarder, écrivain de renommée internationale.

Henning Kraggerud est professeur au Barratt Due Institute of Music d’Oslo et titulaire de la Chaire internationale d’enseignement du violon au Royal Northern College of Music de Manchester.

Henning Kraggerud joue sur un Guarneri del Gesù de 1744, prêté par Dextra Musica AS, une fondation de la Sparebankstiftelsen DNB.

“Une des raisons pour lesquelles j’aime faire partie du jury du Concours Menuhin est qu’il s’intéresse réellement aux conditions de vie des futurs musiciens et cherche à les améliorer considérablement. Il y a quelques années, le Concours a décidé d’intégrer ma proposition d’improvisation au concours des plus jeunes. L’improvisation faisait auparavant partie intégrante de la musique classique, une façon stimulante d’expérimenter, et je ne doute pas qu’elle participe une fois de plus à renouveler le genre. Je m’attache à libérer la musique classique de ses carcans, en faisant en sorte que les musiciens soient plus créatifs et spontanés. Qu’ils osent écrire leurs propres cadenzas et composer leur propre musique. Ce qui était pourtant la norme du XVIIe jusqu’au XIXe siècle a été complètement délaissé ces dernières décennies. Le Concours Menuhin a prêté une oreille attentive à mes idées. C’est pourquoi j’ai l’intention de poursuivre ma collaboration avec des organismes de ce type, désireux de progresser sur des sujets fondamentaux. J’espère ainsi pouvoir être témoin d’autres évolutions dans les années à venir.”