Pamela Frank (Présidente)

Pamela Frank s’est forgée une solide réputation internationale à travers ses activités remarquablement diverses de concertiste. Comme soliste, elle s’est produite au sein d’orchestres de premier plan, dont l’Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre symphonique de Chicago, l’Orchestre symphonique de San Francisco, l’Academy of Saint Martin in the Fields, la Philharmonie de Berlin et l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg. Pamela a souvent joué avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, avec qui elle a enregistré l’intégralité des concertos pour violon de Mozart, accompagnée de David Zinman. Elle a également enregistré, cette fois-ci aux côtés de son père, Claude Frank, un album de Schubert ainsi qu’un cycle de sonates de Beethoven.
Pamela Frank est une musicienne de chambre très prisée. Elle s’est produite dans de nombreux festivals internationaux, dont ceux d’Aldeburgh, Verbier, Edimbourg, Salzbourg, Tanglewood, Marlboro et Ravinia. Outre son attachement aux œuvres du répertoire classique, Pamela Frank a aussi joué et enregistré de nombreuses œuvres contemporaines. Son travail a été couronné du prestigieux Avery Fisher Pize en 1999.
Pamela enseigne le violon au Curtis Institute of Music. Elle donne également des leçons annuelles aux festivals de Tanglewood, Ravinia et Verbier. Depuis 2008, elle est directrice artistique de l’Evnin Rising Stars, un programme de tutorat de jeunes artistes qui se tient au Caramoor Center for Music and the Arts. Son dernier projet en date concerne la création du Fit as a Fiddle Inc., issue d’une collaboration avec le physiothérapeute Howard Nelson. Ensemble, ils mettent en commun leur expertise afin de prévenir et de soigner les blessures des musiciens.

A propos du Concours Menuhin

« Le Concours Menuhin est absolument unique au monde. Il possède l’âme, non pas d’une compétition, mais bel et bien d’un festival dont le violon est roi. C’est un réel honneur pour moi de participer à cette aventure artistique et humaine basée sur le plaisir pur et simple de la pratique musicale. Au final, la vraie gagnante n’est-elle pas la musique elle-même ? »